Église notre Dame

Cette église du XIIIe siècle en moellon et silex possède un chœur éclairé par 7 fenêtres biparties flamboyantes. Les vitraux évoquent un arbre de Jessé, la Cène et la Dormition de la Vierge.

La chaire possède 10 panneaux à fenestrage Renaissance.Certaines pierres proviennent des tombeaux des prieurs de Croth et portent des croix grecques aux angles.

La façade principale à pignon couvert est soutenue par deux contreforts assez haut et percée uniquement d'un portail en arc en anse-de-panier. Il reste la trace d'une ancienne petite niche qui est aujourd'hui obstruée.
Le clocher de base carrée se trouve à l'extrémité de la nef, juste avant le commencement du chœur. Il est entièrement couvert d'ardoise et possède une flèche octogonale.
La toiture en bâtière se termine en croupe polygonale sur le chevet.
Plusieurs contreforts soutiennent l'édifice sur chaque mur gouttereau, dont des contreforts à pignon pour le chœur. La nef est percée de quatre baies : deux étroites et cintrées, et deux en tiers-point. Le chœur est éclairé par sept baies en arc brisé. L'église s'élève sur un seul niveau. Le chœur est couvert par une voûte en carène. La nef date du XIIIe mais le chœur et le portail remontent au XVIe siècle.

L'église se situe au centre du village, non loin de l'ancienne gare et de la piste cyclable Bueil-St Georges-Motel qui se trouve sur l'ancienne voie SNCF et qui longe l'Eure. Un petit jardin médiéval se situe juste à côté.

La porte du XVIème

Voir l'image en grand
La Porte a un haut en forme de demi cercle régulier, deux piliers de renforcement à trois glacis (pente pour l’écoulement des eaux pluviales) supportent la façade sud. On entre dans la nef du XIIIème siècle, on y découvre quatre fenêtres : deux cintrées (qui ont la forme d’un demi cercle régulier) et deux ébrasées en tiers point (élargies en biais pour donner de la lumière) puis on atteint le vaste chœur du XVIème siècle.

Le clocher

Voir l'image en grand
Le Clocher carré à courte flèche octogonale s’élève à l’Est de la nef. La cloche, du début du XVIème siècle, fût nommée “Jacqueline” par Gilles de Reimbourg, écuyer seigneur de ce lieu. Le 9 Octobre 1994, une nouvelle cloche a été inaugurée et bénie. Elle a remplacé celle de 1697 qui avait été fondue pour faire des canons lorsque la patrie fut déclarée en danger en 1793.

La Voûte

Voir l'image en grand
La Voûte en carène peinte, c’est à dire en forme de coque bateau retourné, le recouvre. La partie terminale, l’abside à trois pans éclairée par sept fenêtres, est épaulée par six contreforts à pignon. Les vitraux classés par les Beaux-Arts datent des environs de 1525, l’un d’eux est de 1522.

Dernière mise à jour le 01/01/2019